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CONFEDERATE
HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM |
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En raison des travaux de rénovation au musée
communal, le Club House de la CHAB a déménagé dans
des locaux temporaires situés à Wolubilis,
Woluwe-Saint-Lambert. Nos réunions y auront
donc lieu jusqu'à nouvel ordre. Nouvelle adresse :
1 place du Temps Libre - local A300 - 3e étage (à
droite en sortant de l’ascenseur). Le bâtiment est
situé le long du Cours Paul-Henri Spaak, juste en
face du Woluwe Shopping Center. La porte d'entrée
se trouve au rez-de-chaussée, à gauche de celle de
la librairie/restaurant Cook & Book.
Voir plan d'accès |
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LES
DATES DES ACTIVITES PROPOSEES CI-DESSOUS SONT
DONNEES A TITRE INDICATIF. ELLES POURRAIENT
ETRE MODIFIEES EN FONCTION DE L’EVOLUTION DE
LA PROPAGATION DU CORONAVIRUS ET DES MESURES
DE CONFINEMENT / DECONFINEMENT EN VIGUEUR AU
PREMIER
SEMESTRE 2021. UN MAIL SERA ENVOYE A TOUS NOS
MEMBRES EN TEMPS OPPORTUN, LEUR PRECISANT LES DATES
EFFECTIVES DE NOS PROCHAINES REUNIONS
MENSUELLES. |
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Samedi 13 mars 2021 à 15h00 |
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LA MISSION SECRETE DU
GENERAL POLIGNAC EN 1865
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A la suite des mesures de confinement en vigueur
jusqu'à nouvel ordre, le comité de la CHAB est
contraint d’annuler la réunion prévue le 13 mars prochain. La conférence de ce
jour est reprogrammée au 10 avril 2021. |
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Samedi 10 avril 2021 à 15h00 |
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LA MISSION SECRETE DU
GENERAL POLIGNAC EN 1865
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Dans notre
local temporaire à Wolubilis, conférence de Daniel
Frankignoul : La mission secrète du général
Polignac en 1865 : une rétrocession par les Confédérés de
la Louisiane à la France en échange de l’appui de Napoléon
III ? En mars 1901, le journal The Washington
Post publie un article accusant le général Polignac
d’avoir dirigé une mission secrète en 1865 pour proposer à
l’empereur Napoléon III la rétrocession de la Louisiane à
la France en échange d’une intervention armée en faveur
des Etats confédérés. Le journaliste ajoute qu’avant de se
décider, Napoléon III aurait fréquemment consulté Lord
Palmerston et que la reine Victoria elle-même serait
intervenue, avant que la proposition ne soit rejetée avec
réticence. Le prince Camille de Polignac avait
effectivement quitté Shreveport, capitale de la Louisiane
confédérée, en date du 9 janvier 1865, avec l’accord du
gouverneur Henry W. Allen et du général Edmund Kirby
Smith, commandant du département du Trans-Mississippi. Au
bout d’un voyage qui dura près de trois mois, il avait
réussi à franchir le blocus et à rejoindre Paris où il
avait rencontré l’Empereur à deux reprises. Se livrant à
une véritable enquête policière, notre conférencier nous
fera tout d’abord revivre les péripéties de cet étonnant
voyage telles que retranscrites par le général dans son
« journal de guerre ». Il nous livrera ensuite, sur base
de documents d’époque, la réfutation faite par Polignac de
ces allégations inventées de toutes pièces,
trente-six ans après
la fin de la guerre. |
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Samedi 8 mai 2021 à 14h30 |
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VICKSBURG 1863 - L'UNION
PREND LE CONTROLE DU MISSISSIPPI
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Dans notre
local temporaire à Wolubilis, conférence de Jean-Claude
Janssens : Vicksburg 1863 - L’union prend le
contrôle du Mississippi. La maîtrise du fleuve
Mississippi est primordiale pour les deux belligérants. En
octobre 1862, le rouleau compresseur nordiste se met en
marche vers le Sud. Objectif : Vicksburg au Mississippi.
Aux termes d’une campagne de six mois, le général Ulysses
Grant est aux portes de la ville. Le 4 juillet 1863, après
quarante-trois jours de siège, le général John Pemberton doit rendre
la place. Le 9 juillet, Port Hudson capitule à son tour.
L’Union a repris le contrôle du grand fleuve. La
Confédération est coupée en deux ; c’est le tournant de la
guerre. La veille, l’échec de Lee à Gettysburg en
Pennsylvanie ne fait qu’aggraver une situation devenue
compliquée. L’espoir d’une victoire finale du Sud
s’estompe. Jean-Claude relatera ces événements
déterminants de la guerre civile, images et cartes à
l’appui.
Etant donné la densité du sujet, la réunion
commencera à 14h30. |
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PRECEDENT CHAB NEWS
(expédié le 11 juin 2020) |
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DERNIER CHAB NEWS
(expédié le 24 décembre 2020) |
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PROCHAIN
CHAB NEWS
(prévu fin juin 2021) |
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FUTURS
CHAB NEWS |
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PAIEMENT DES COTISATIONS PAR PAYPAL |
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Il est recommandé à nos membres américains et
internationaux de payer leur cotisation
annuelle par
PayPal
au compte de la CHAB :
chab.belgium@yahoo.com |
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CHRISTMAS BLESSING |
FATHER
CORBY |
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Pendant les derniers
mois de 1862, le général Thomas J. Jackson
s’était déjà bâti une excellente réputation de
grand leader des armées sudistes. Il était
également connu comme un homme ayant de fortes
croyances religieuses et, admiré, non
seulement pour ses victoires, mais également
pour son amour du Seigneur. Au sein de
l’armée, d’aucuns se demandaient si la ferveur
religieuse de Stonewall ne pourrait altérer
son jugement à certains moments mais beaucoup
avait foi dans le fait que le grand général
serait guidé et aidé dans ses efforts par le
Tout-Puissant. Lorsqu’on lui demandait comment
un servant du Seigneur pouvait mener des
hommes dans la bataille où des milliers
allaient périr, le général répondait
que c'était le devoir de ses hommes de se battre et
de prier. Stonewall observait strictement
le jour du Sabbat et n’aurait jamais posté une
lettre qui serait en transit un dimanche. Et
pourtant, tellement de batailles eurent lieu
un dimanche ; les soldats pensaient que ce
jour, il obtiendrait plus de guidance du
Tout-Puissant. Dans les environs de
Martinsburg, le général Jackson exhorta ses
hommes à détruire le plus possible la ligne de
chemin de fer de la Baltimore & Ohio Railroad.
Alors qu’accompagné de son état-major lors
d’une reconnaissance des positions ennemies,
une jolie jeune dame qui avait ouï-dire de la
présence du général courut à sa rencontre avec
son enfant âgé de 18 mois. La jeune mère
tendit l’enfant au général et lui demanda de
le bénir pour elle. Alors que la jeune femme
mit la main sur Little Sorrel et baissa la
tête, tous deux se joignirent en prière quand
le général donna une bénédiction de Noël.
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A la fin du mois de
juin 1863, le titre de la une d’un journal
de Washington mentionne: Invasion ! Forces
rebelles au Maryland et en Pennsylvanie. Le
président Abraham Lincoln est plus
qu’inquiet. L’armée de Virginie du Nord du
général Robert E. Lee et ses 65 000 hommes a
traversé le Potomac avec l’intention de
détruire l’armée fédérale et de marcher sur
Washington. En public, le président Lincoln
dit être confiant que son armée du Potomac
peut arrêter l’invasion de Lee. Toutefois,
Lincoln à des doutes quant aux aptitudes du
commandant de son armée, le général Hooker.
Le Président a besoin d’un chef qui a la
détermination et la force de caractère pour
mener son armée dans un combat désespéré qui
pourrait changer le cours de la guerre. Il
dispose de vaillants soldats qui sont prêts
à se donner entièrement dans la bataille
mais, comme il le souligne, il doit pouvoir
compter sur un chef qui ne serait pas
dépassé par Lee. Trois jours avant la
bataille de Gettysburg, Lee annonce à son
cabinet de guerre qu’il a remplacé le
général Hooker par le général George Meade
dont le surnom est Old Snapping Turtle
(Vieille tortue serpentine). Le 1er juillet,
les deux grandes armées se rencontrent dans
la petite bourgade encore endormie de
Gettysburg. Les éléments avancés des armées
entament l’engagement autour de la ville
alors que le gros de la troupe converge vers
la place. En permanence, le président
Lincoln a l’œil rivé sur le bureau du
télégraphe, recevant les rapports et les
mises à jour alors qu’il examine la carte
qui pend au mur. Les jours suivants, le sort
de la nation semblait être mis en balance
tandis que Lincoln fit les cent pas dans la
pièce, ne se reposant qu’occasionnellement
sur un petit divan. Au second jour de la
bataille, avec toute la puissance de son
armée, Lee attaque sur les deux flancs des
lignes fédérales. Le IIe corps du général
Meade qui inclut la brigade irlandaise est
placé au centre gauche des lignes de
l’Union, à Cemetery Ridge. Commandée par le
colonel Patrick Kelly, la brigade irlandaise
est réputée être l’une des meilleures
brigades de combat de l’armée. Alors que le
grondement des combats s’intensifie et que
les obus explosent le long de Cemetery
Ridge, la brigade irlandaise doit se
préparer pour la bataille. Pendant plusieurs
semaines, en raison des marches éreintantes.
le père Corby, le chef spirituel et aumônier
du 88e régiment d’infanterie n’a pas eu
l’occasion de célébrer les offices
religieux. Le révérend demande au colonel
Kelly s’il peut s’adresser aux hommes. Dans
ce qui sera un des moments poignants de la
journée, le père Corby donne l’absolution
aux hommes de la brigade irlandaise alors
qu’ils s’agenouillent et s’inclinent en
prière. Peu de temps après, vers trois
heures de l’après-midi, l’ordre En avant par
le flanc gauche est donné. La division
Caldwell qui inclut la brigade irlandaise
marche le long de la ferme de George
Weikert, sur la Wheatfield Road et les
environs immédiats où auront lieu les plus
violents combats de la journée. Dans le
tourbillon de la bataille, sur la Wheatfield
Road et à Stony Hill, la brigade irlandaise
totalise plus de deux cents victimes sur les
cinq cent trente de son effectif. Le colonel
Kelly est le seul commandant de brigade de
la division de Caldwell à ne pas être tué ou
blessé. Pendant des heures, le père Corby
aide les blessés et administre les derniers
sacrements aux tués. Dans son discours à
Gettysburg, le président Lincoln dira de ses
soldats : devant ces morts que nous
honorons, nous manifestons une ferveur
renforcée pour cette cause à laquelle ils
ont offert l'ultime mesure de dévotion...
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