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CONFEDERATE
HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM |
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PROCHAINES REUNIONS |
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Samedi 14 décembre 2024 à 15h00
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Conférence de Jean-Claude
Janssens : Général Richard
« Dick » Strother Taylor, le
défenseur opiniâtre de la Louisiane.
Richard Dick Taylor passe son
enfance dans les forts de la
Frontière. En effet, il est le fils
du général puis président Zachary
Taylor. Gradué de l’université de
Yale en 1845, planteur en Louisiane,
politicien, il n’a aucune formation
militaire. Ce qui ne l’empêchera pas
de devenir un des meilleurs généraux
de la Confédération. Son
“chef-d’œuvre” sera la campagne de
la Red River de 1864 en Louisiane.
En 1865, il termine la guerre à la
tête du département du Mississippi
et de l’Alabama. Il décède à New
York en 1879 à l’âge de 53 ans.
L’orateur évoquera plus en détail sa
vie aussi courte que bien remplie. |
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Samedi 8 février 2025 à 15h00
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Conférence de Gérard Hawkins
: Ulysses S. Grant,
général et président.
De lieutenant à général commandant
de l’armée américaine, Ulysses S.
Grant gravit les échelons d’une
carrière militaire remarquable. Son
génie stratégique permet au Nord de
remporter des victoires décisives,
notamment lors du siège de Vicksburg
et de la campagne de Chattanooga.
Nommé lieutenant général en 1864,
Grant lance sa campagne de
l’Overland, qui se conclut par la
reddition du général confédéré
Robert E. Lee, scellant ainsi la fin
de la guerre civile. Devenu héros
national pour son rôle déterminant
dans la victoire de l’Union, en 1868
Grant est élu président et réélu en
1872. Durant ses mandats, il
s’efforce de reconstruire le Sud et
de protéger les droits civiques des
Noirs, notamment par la mise en
œuvre des 14e et 15e amendements de
la Constitution. Toutefois, sa
présidence est assombrie par des
scandales de corruption qui
ternissent sa réputation. Néanmoins,
il parvient à créer le département
de la Justice, à réduire la dette
nationale en établissant la parité
du dollar avec l’or, et à régler les
réclamations sur l’affaire de
l’Alabama. Grant consacre les
dernières années de sa vie à la
rédaction de ses mémoires qui,
publiées peu avant sa mort, sont
considérées comme un chef-d’œuvre de
la littérature militaire. |
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Samedi 8 mars 2025 à 15h00
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Conférence de Jean-Claude
Janssens : Le
raid épique de Sheridan sur Richmond.
Le 4 mai 1864, sous les ordres du
généralissime Ulysses S. Grant,
l’armée nordiste franchit le fleuve
Rappahannock en Virginie. Dès le 9
mai, le général Philip H. Sheridan,
nouveau grand-maître de la
cavalerie, emmène pour la première
fois le corps de cavalerie de
l’armée du Potomac dans un grand
raid en Virginie du Nord. Objectif
principal : anéantir la cavalerie
sudiste de JEB Stuart, lequel sera
d’ailleurs mortellement blessé le 12
mai, lors de l’engagement de Yellow
Tavern. Il s’agit aussi de détruire
un maximum d’infrastructures
ennemies et de menacer
éventuellement Richmond encore peu
défendue. Le 24 mai, n’ayant que
partiellement atteint son but,
Sheridan rejoindra Grant et l’armée
principale. |
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Samedi 5 avril 2025 à 15h00
ATTENTION : PREMIER SAMEDI DU MOIS
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Conférence de Marc Vandeplas : Les
derniers jours de la Confédération
... Et après ? Dans
la première partie de cette
conférence, Marc vous plongera dans
les sombres journées d'avril 1865 :
l’évacuation et l’incendie de
Richmond, la bataille d’Appomattox
des 8 et 9, suivie de la reddition
du général Lee, ainsi que de
l’assassinat d’Abraham Lincoln au
Ford's Theatre, six jours plus tard.
Vous revivrez également les derniers
épisodes militaires de la guerre de
Sécession, avec une mention spéciale
pour l’épopée du CSS Shenandoah,
dont les exploits à travers le monde
ont marqué l’histoire. La deuxième
partie vous transportera en avril
2024, alors que Marc remontera la
côte est des Etats-Unis en voiture,
à la recherche des traces laissées
par la Confédération. Le voyage
commencera à Miami avec son
emblématique quartier Art Déco, puis
passera par Key Largo pour une
balade en bateau inattendue.
Ensuite, direction Daytona Beach,
paradis des amateurs de courses
automobiles, avant de rejoindre St.
Augustine en Floride, première ville
d’Amérique du Nord fondée par les
Espagnols en 1565. Nous poursuivrons
par Savannah en Géorgie, aujourd’hui
prisée pour les tournages de films,
puis Charleston en Caroline du Sud,
où nous serons accueillis par les
Daughters of the Confederacy.
Le périple se poursuivra avec la
visite du champ de bataille de
Manassas, célèbre pour sa statue de
Stonewall Jackson, pour s’achever en
apothéose à Washington, avec ses
monuments impressionnants et ses
musées gratuits. Nous conclurons à
Arlington, en évoquant les traces de
Robert E. Lee et le dilemme qui a
marqué sa vie. |
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PRECEDENT CHAB NEWS
(expédié le 26 juin 2024) |
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DERNIER CHAB NEWS
(prévu fin décembre 2024) |
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FUTURS CHAB NEWS |
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PAIEMENT DES COTISATIONS PAR PAYPAL |
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RAPPAHANNOCK RECONNAISSANCE |
ROAD TO ROMNEY |
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La jolie petite ville de Fredericksburg était
nichée le long de la rivière Rappahannock. La
ville fut fondée avant la fin du XVIIe siècle
et avait une riche histoire. D'éminents
patriotes de la guerre d'Indépendance y
construisirent de belles demeures et de
grandes maisons surplombant la rivière. George
Washington avait passé sa jeunesse non loin de
cette ville pittoresque et, lorsqu'il était
enfant, le jeune Robert E. Lee passa du temps
à la visiter. Elle était en effet un joyau de
la Virginie. Mais la ville était maintenant
menacée de destruction complète par l’invasion
de l'armée fédérale sous le commandement du
général Ambrose Burnside. Le général Robert E.
Lee venait d'arriver dans la ville lorsqu'il
reçut une lettre du général E.V. Sumner,
commandant la grande division de droite de
l'armée du Potomac, exigeant la reddition
complète de Fredericksburg, au motif que des
entreprises et des usines avaient été
utilisées pour approvisionner l'armée de
Virginie du Nord. La missive avertissait que
si ses exigences n'étaient pas satisfaites
avant dix-sept heures le même jour, un tir de
barrage d'artillerie pour détruire la ville
commencerait à neuf heures le lendemain matin,
le 22 novembre. Le général Lee répondit
immédiatement, informant le général unioniste
qu'il n'était pas possible dans le délai
imparti d'évacuer la population civile. Lee,
dans un effort pour sauver Fredericksburg de
la destruction, accepta que ses soldats
n'occupent pas la ville et n'utilisent pas ses
usines. Cette déclaration sembla apaiser les
fédéraux et le délai fut annulé. Mais Lee
savait que ce n'était qu'une question de temps
avant que les fédéraux n'attaquent, et il
ordonna l'évacuation de la ville. Vient alors
l'énorme défi de se défendre contre les cent
quatorze mille hommes de l'armée du Potomac.
Le 29 novembre, une violente tempête de neige
s'abattit sur Fredericksburg et la campagne
environnante. Le général JEB Stuart et sa
cavalerie surveillaient de près les
préparatifs fédéraux pour la bataille de
l'autre côté de la rivière Rappahannock. Une
ligne d'éclaireurs de Stuart s'étendait le
long de la rivière, trente kilomètres en aval
et cinquante kilomètres en amont, pour avertir
de toute manœuvre de flanquement fédérale. Le
général Stuart, « les yeux de l'armée », se
rendait chaque jour sur les lignes de front
pour voir par lui-même ce que l'ennemi
attendait. Stuart rapportait ensuite ses
conclusions et ses avis au général Lee quant à
la meilleure approche pour faire face à la
menace. Après qu'un des artilleurs du général
Longstreet eut vu le général Stuart passer,
puis plus tard Stonewall Jackson, il écrivit à
sa famille : Le vieux Jackson pointe son
nez par ici, alors vous pourrez vous attendre
à une prochaine bourrasque !
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A la fin du mois de
décembre 1861, le gouverneur de Virginie
avait fourni de nouveaux drapeaux à tous les
régiments de Virginie. Le soir du nouvel an,
les régiments de Stonewall Jackson reçurent
l'ordre de se préparer à l'action, de faire
le plein de munitions, de rations pour cinq
jours et de se lever à trois heures du matin
pour commencer une marche, qui, plus tard,
sera appelée l'expédition vers Romney. Le
lendemain, vers neuf heures du matin,
l'armée de Jackson, forte de huit mille cinq
cents hommes, quitta Winchester en arborant
ses nouveaux drapeaux et se dirigea vers
Berkeley Springs (Bath) dans des conditions
météorologiques clémentes. Cet
après-midi-là, Jackson dirigeait quatre
brigades lorsqu'un vent violent du
nord-ouest s'abattit sur elles, faisant
chuter les températures en dessous de zéro.
Le lendemain, l'armée luttait contre une
tempête de neige aveuglante ; le
lieutenant-colonel Turner Ashby et sa
cavalerie ouvrant la voie, suivis des
brigades de Jackson. Mais le général Jackson
ne se laissa pas décourager, poussant les
soldats toujours plus loin sur les routes
couvertes de neige et de verglas. Le 4
janvier, Jackson attaqua les fédéraux à
Berkeley Springs (Bath), les forçant à
battre en retraite puis occupa rapidement la
ville. Il ordonna ensuite à son artillerie
de bombarder les positions ennemies à
Hancock, dans le Maryland. Le lendemain, la
neige continuait de tomber lorsque Stonewall
tourna son attention vers la garnison
fédérale de Romney. Jackson rassembla alors
ses brigades et repartit vers Romney. Après
une longue et pénible marche, l'armée,
épuisée et frigorifiée, arriva au magasin
d'Unger dans la nuit du 7. Jackson fut
invité à se reposer à Oakleigh Manor, la
maison de Washington Unger. Le matin du 8,
le ciel commençait à s'éclaircir alors que
Jackson et son état-major longeaient les
collines pour évaluer l'état de son armée.
Il fut décidé que les hommes auraient besoin
de plusieurs jours pour se réorganiser, se
rééquiper et récupérer avant de se lancer
sur la garnison de Romney, estimée dix-huit
mille hommes. Mais la nouvelle arriva que
deux mille fédéraux avaient écrasé un
avant-poste de milice de sept cents hommes à
Hanging Rock, près de Romney. Jackson envoya
plusieurs escouades dans différentes
directions pour y effectuer des raids et
sonder la force et les positions de
l'ennemi, pour détruire les lignes
télégraphiques et ferroviaires et pour
confondre et désorienter l'ennemi pendant
que son armée récupérait. Malgré les
conditions hivernales, les hommes de Jackson
détruisirent un grand nombre de lignes
télégraphiques et plus de cent soixante
kilomètres de voies ferrées de la Baltimore
& Ohio, ce qui lui valut le surnom de The
Old Railroad Wrecker (le vieux démolisseur
de chemin de fer). De retour au camp, le
temps plus doux a commencé à faire fondre la
neige, transformant leur bivouac en ce que
les hommes appelaient Camp Mud (camp de la
boue). Le 13 janvier, le général Jackson et
seulement deux tiers des hommes avec
lesquels il était parti commencèrent leur
marche pour prendre la garnison de Romney.
Le lendemain, les brigades de Jackson furent
frappées par une nouvelle forte tempête de
neige. Lorsqu'un des commandants de brigade
de Jackson avait demandé si ses hommes
pouvaient continuer dans ces circonstances,
Jackson lui répondit : Je n'ai jamais
rien trouvé d'impossible avec cette brigade.
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