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CHAB News  Juin 2024

 

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CONFEDERATE HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM

PROCHAINES REUNIONS
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Samedi 14 septembre 2024 à 15h00

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PIERRE-JEAN DE SMET, UN JESUITE BELGE CHEZ LES INDIENS

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Conférence de Dominique De Cleer Pierre-Jean De Smet, un jésuite belge chez les Indiens. Pierre-Jean De Smet voit le jour le 30 janvier 1801 à Termonde. Fasciné par les récits du père Charles Nerinckx, qui fut missionnaire au Kentucky, en 1821, neuf séminaristes accompagnent le religieux et quittent le pays pour l’Amérique. Ils entameront leur noviciat chez les jésuites à White Marsh au Maryland. Deux ans plus tard, De Smet et ses acolytes arrivent à la mission jésuite de Florissant près de Saint-Louis. En 1827, il y sera ordonné prêtre. Malade, il reviendra en Belgique entre 1833 et 1837. De retour en Amérique, en 1840, à la demande d’une délégation de Têtes-Plates, Black Robe entame son premier voyage vers les Rocheuses. En septembre 1851, il sera médiateur à la Grande conférence de Fort Laramie. Les termes du traité n’étant pas respectés, le général Harney le sollicite afin de pacifier les tribus sur le sentier de la guerre. En juin 1868, à la conférence de Fort Rice lors de laquelle le traité de Fort Laramie (avril 1868) fut soumis aux Sioux Lakotas, Pierre-Jean De Smet obtient de Sitting Bull l’acceptation des clauses du traité. Il mourra à Florissant le 23 mai 1873.
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Samedi 12 octobre 2024 à 15h00

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LES ENFANTS COMBATTANTS DE LA GUERRE DE SECESSION

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Conférence de Farid Ameur : « The Boys’ War », les enfants combattants de la guerre de Sécession. L’incorporation d’environ cent mille enfants dans les forces combattantes, soit 3 % des effectifs, a durablement frappé les esprits. Au-delà des destins individuels, elle est le reflet d’une époque troublée, des mœurs violentes et passionnées d’une population américaine en proie à la plus terrible expérience de son histoire. Elle témoigne aussi de la militarisation rapide d’une société privée de traditions militaires, contrainte de faire appel à toutes les ressources humaines et matérielles disponibles pour soutenir l’effort de guerre. Sur terre comme sur mer, le tribut a été lourd pour ces jeunes soldats en herbe, affectés à des tâches diverses selon leur arme de rattachement (tambours, estafettes, mousses, auxiliaires du service médical etc.) Quand ils sont parvenus à réchapper à l’enfer des combats, c’est leur enfance, au fond, qui a été sacrifiée. Par ce qu’ils ont vu ou vécu, leur imprégnation de valeurs guerrières et la redéfinition de leur univers mental, ils y auront surtout perdu leur innocence. La conférence sera suivie d’un souper fromages-charcuteries.
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Samedi 9 novembre 2024 à 15h00

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WALT WHITMAN, POETE ENGAGE ET HUMANISTE

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Conférence de Maurice Jaquemyns : Walt Whitman, poète engagé et humaniste. En 1862, Whitman part à la recherche de son frère porté disparu sur les champs de bataille de la guerre de Sécession. Tout au long de son périple, il tente de panser et de penser les plaies de ce qu'il découvre : la situation épouvantable des hôpitaux militaires. Le soir, il écrit des carnets et envoie des lettres à sa mère pour se libérer. La conférence combinera des textes qui seront remis aux participants tandis que l'iconographie soulignera notre propos. L'évolution de la médecine militaire durant le conflit sera développée. Humaniste, Whitman concrétisera ses idéaux tout au long du conflit. Tant que durera la guerre, son œuvre principale témoigne d'une espérance d'humanité dans le chaos du monde de la guerre.
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Samedi 14 décembere 2024 à 15h00

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GENERAL RICHARD "DICK" STROTHER TAYLOR (1826-1879)

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Conférence de Jean-Claude JanssensGénéral Richard « Dick » Strother Taylor, le défenseur opiniâtre de la Louisiane. Richard Dick Taylor passe son enfance dans les forts de la Frontière. En effet, il est le fils du général puis président Zachary Taylor. Gradué de l’université de Yale en 1845, planteur en Louisiane, politicien, il n’a aucune formation militaire. Ce qui ne l’empêchera pas de devenir un des meilleurs généraux de la Confédération. Son “chef-d’œuvre” sera la campagne de la Red River de 1864 en Louisiane. En 1865, il termine la guerre à la tête du département du Mississippi et de l’Alabama. Il décède à New York en 1879 à l’âge de 53 ans. L’orateur évoquera plus en détail sa vie aussi courte que bien remplie.
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PRECEDENT CHAB NEWS (expédié le 20 décembre 2023)
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La bataille d'Antietam par Gérard Hawkins

L'armée du Cumberland par Gérard Hawkins

David Farragut, premier amiral de l'US Navy par Gérard Hawkins

L'organisation des armées de la guerre de Sécession par Dominique De Cleer

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DERNIER CHAB NEWS (expédié le 26 juin 2024)
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El Alamo par Jean-Claude Janssens

Le Missouri en ébullition par Gérard Hawkins

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FUTURS CHAB NEWS
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DERNIERES PEINTURES DE JOHN PAUL STRAIN

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THE WILDERNESS

CUSTER & HIS WOLVERINES

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Renommée pour son expérience, ses aptitudes, sa discipline et son moral, au printemps 1864, l’armée de Virginie du Nord était meilleure qu’elle ne l’avait jamais été. Le général Robert E. Lee commandait une force combattante de 65 000 hommes, de 8 400 cavaliers et 213 pièces d’artillerie. Les éclaireurs de Lee firent rapport des forces de l’armée du général Ulysses S. Grant estimées de 75 000 à 100 000 hommes, descendant la route qui reliait Stevensburg à Germanna et à Ely’s Ford sur la rivière Rapidan. Le plan du général Grant était de marcher vers le capitole confédéré de Richmond, d’en prendre le contrôle et d’éradiquer le gouvernement sudiste. Grant avait récemment été promu général en chef de toutes les forces de l’Union et avait promis au président Lincoln que, quelles que soient les pertes que son armée puisse subir en combattant l’armée de Virginie du Nord, il ne battrait pas en retraite. Rapidement, Lee dirigea son armée vers l’est afin d’y rencontrer l’avance ennemie. Le plan du général était de contrecarrer l’avantage numérique de Grant en l’engageant alors qu’il était en marche dans l’épais étranglement de la Wilderness. Là, la supériorité de l’artillerie de Grant ne pouvait être utilisée dans la bataille et les troupes aguerries de Lee auraient l’avantage sur les nouvelles recrues fédérales inexpérimentées. Le 5 mai, le général Lee était prêt à s’engager dans les fourrés de la Wilderness, à la tête de la colonne de son troisième corps. Cependant, le premier corps du général Longstreet était encore à une journée de marche. Le second corps du général Ewell avançait le long de la Old Stone Road et rapportait, à 11 heures, qu’ils pouvait voir une colonne fédérale traversant la grand-route en direction de la route en planches d’Orange, cherchant à contourner le flanc droit confédéré. Vers midi, Lee entendit de nombreux coups de feu venant de la direction de la Old Stone Road. Comme la fusillade allait croissant, le général ne pouvait savoir comment le deuxième corps se comportait au combat, ni déterminer où et quand déployer le troisième corps dans la bataille. Sur deux miles au travers d’une forêt dense et de broussailles, Lee, Stuart, Hill et Taylor chevauchaient en avant de la division de Heth, sans ennemi en vue. Lee était très inquiet de la séparation de ses deux corps, ce qu’il n’avait pas anticipé. Peu avant 15 heures, la reconnaissance des généraux les mena à une zone dégagée sur la gauche de la route, leur offrant une meilleure vue du terrain. Soudainement une ligne bleue de tireurs apparut sur la gauche des généraux, à une courte portée de fusil. Apparemment, les Fédéraux furent aussi surpris de rencontrer des tuniques grises que le furent les Confédérés. Lee lança des ordres à Taylor pour amener des renforts. Incroyablement, les troupes fédérales se retirèrent sans tirer le moindre coup de feu ! S’ils avaient insisté, ils auraient pu réaliser la plus impressionnante capture faite par n’importe quel soldat durant la guerre. Le général Lee retourna vers le troisième corps et dirigea ses hommes pour le reste de la journée. Il mit chaque brigade et chaque régiment en action, jusqu’à ce qu’il ne restât plus de réserve. Aucun homme sur la ligne de front ne put bouger à la suite d’un tir nourrit sur chacun d’eux. La fusillade mourut à la tombée de la nuit. La bataille recommencerait le lendemain matin mais sous peu, des renforts du premier corps de Longstreet changeront la dynamique de la bataille. L’armée de Grant perdit la bataille, souffrant la perte de 18 000 hommes, pratiquement deux fois plus que celle de Lee. C’était-là une nouvelle victoire pour l’armée de Virginie du Nord. Mais comme promis, Grant ne battit pas en retraite.

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© Tous droits réservés par John Paul Strain Historical Art

Le 3 juillet 1863, le troisième jour de l’épique bataille de Gettysburg faisait rage à travers les plaines et les collines de Pennsylvanie. Le brigadier général George A. Custer, commandant de la Michigan Cavalry Brigade était un des officiers qui allait jouer un rôle crucial dans les événements de la journée. Au cours de la guerre, Custer, âgé de 23 ans eut onze chevaux tués sous la selle dont deux ce même jour à Gettysburg. Son étonnante habileté à éviter une mort certaine au combat était souvent rapportée par ses hommes en ces termes : Chance de Custer. Custer n’ordonna jamais à ses troupes d’aller au combat sans qu’il ne menât lui-même l’engagement. Tel fut le cas lorsqu’il reçut l’ordre d’attaquer avec sa brigade du Michigan, à un moment crucial de la bataille. Le général Lee avait enjoint la cavalerie du général JEB Stuart de contourner les forces de l’Union et d’attaquer par l’arrière alors que l’infanterie du général Pickett attaquerait le long de Cemetery Ridge. La cavalerie de Stuart était connue sous le sobriquet des « Invincibles » parce qu’ils n’avaient jamais été battus au combat. Custer positionna le 7e régiment du Michigan en ligne pour une attaque contre les formations de Stuart qui venaient en sens inverse. En avant de ses hommes, Custer cria : En avant les carcajous ! lorsque la ligne se mit en mouvement ; d’abord au pas, puis au trot et finalement au galop de charge. Des déferlantes de cavaliers entraient en collision dans un furieux corps à corps, se battant à coups de carabines, de revolvers et de sabres. Le cheval de Custer fut tué sous lui. Immédiatement, il réquisitionna le cheval d’un trompette et irait personnellement s’occuper du porte-fanion du général Stuart. Stuart envoya la brigade du général Wade Hampton dans la mêlée. Cette fois-ci, Custer mena son 1er régiment du Michigan dans une autre charge et, une fois de plus au cri de En avant les carcajous ! Un soldat de Pennsylvanie décrivit la scène : Lorsque les deux colonnes se rapprochèrent l’une de l’autre, l’allure s’accéléra, lorsque tout à coup, un fracas comme la chute d’un arbre, annonça le désastre. Le choc était si soudain et si violent que de nombreux chevaux étaient renversés en écrasant leurs cavaliers. Le second cheval de Custer fut tué dans l’affrontement mais, miraculeusement, il ne fut pas blessé. La cavalerie de Stuart quitta le champ de bataille, incapable de briser la ligne. Les forces confédérées du général Pickett furent également incapables de passer au travers de la position unioniste à Seminary Ridge. Lee avait envoyé neuf brigades, soit douze mille cinq cents hommes, au travers d’un terrain à découvert de douze cents mètres, sous le feu meurtrier de l’Union. Six mille cinq cent cinquante-cinq hommes qui avaient pris part à la charge de Pickett furent tués, blessés ou capturés. L’armée de Lee ne pouvait pas se permettre de telles pertes. Le lendemain, 4 juillet, lorsque l’armée du Potomac du major-général George Meade ne lança pas de contre-attaque, le général Lee ordonnait à son armée de Virginie du Nord d’entamer la retraite. La route de repli que l’armée prit, allait vers le sud-ouest en passant par Fairfield, franchissant la Monterey Pass, puis vers Hagerstown et finalement traverser le Potomac. Tôt le même jour, le général Meade dépêcha ses brigades de cavalerie pour frapper les lignes arrière de communication de l’ennemi, le harasser et l’ennuyer autant que possible dans sa retraite. La division de cavalerie du brigadier général US Judson Kilpatrick qui comprenait les régiments du Michigan de Custer avait reçu l’ordre de localiser et de détruire un lourd train de wagons repéré au sud-ouest et se dirigeant vers Monterey Pass. En fin d’après-midi ce 4 juillet, Custer et ses carcajous furent pratiquement engloutis sous de violentes averses de pluie alors qu’ils continuaient leur poursuite de l’armée de Lee. Ils allaient se retrouver, cette fois à Monterey Pass.

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© Tous droits réservés par John Paul Strain Historical Art

 

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