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CONFEDERATE
HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM |
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En raison des travaux de rénovation au musée
communal, le Club House de la CHAB a déménagé dans
des locaux temporaires situés à Wolubilis,
Woluwe-Saint-Lambert. Nos réunions y auront donc lieu jusqu'à nouvel ordre. Nouvelle adresse :
1 place du Temps Libre - local A300 - 3e étage (à
droite en sortant de l’ascenseur). Le bâtiment est
situé le long du Cours Paul-Henri Spaak, juste en
face du Woluwe Shopping Center. La porte d'entrée
se trouve au rez-de-chaussée, à gauche de celle de
la librairie/restaurant Cook & Book.
Voir plan d'accès |
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PROCHAINES REUNIONS
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Samedi 11 février 2023 à 15h00 |
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Dans notre local temporaire à Wolubilis,
conférence de Gérard Hawkins :
L’expédition de Burnside en Caroline
du Nord – 1862. Dès le début de la
guerre de Sécession, la marine américaine
s’empare de Hatteras Inlet, un chenal permettant
de traverser les Outer Banks de la Caroline du
Nord – un chapelet d’îles face à l’océan
Atlantique – afin de priver cet Etat de
sanctuaires pour les forceurs de blocus et
autres corsaires sudistes. En février 1862, suit
une invasion de plus grande envergure conduite
par le général Ambrose Burnside. Appuyées par
une vingtaine de canonnières, les troupes de
l’Union pénètrent par Hatteras Inlet dans les
lagunes de la Caroline du Nord et envahissent
rapidement Roanoke Island faiblement défendue.
Les événements s’enchaînent rapidement. La
Mosquito Fleet confédérée est taillée en pièces
à Elizabeth City, puis c’est au tour de la ville
de New Bern de tomber après une bataille rangée.
Les villes portuaires bordant les lagunes
subissent ensuite le même sort. Finalement,
après un bref siège peu coûteux, Fort Macon se
rend. En moins de cinq mois, le général Burnside
s’est rendu maître de l’est de la Caroline du
Nord qui restera aux mains de l’Union jusqu’à la
fin du conflit fratricide.
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Samedi 11 mars 2023 à 15h00 |
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Dans notre local temporaire à Wolubilis,
conférence de Farid Ameur : Gustave
Cluseret (1823-1900), un mercenaire français à
la solde de l’Union. Dès le
printemps 1861, des Français, épris d’aventures
ou séduits par une cause idéologique à défendre,
n’hésitent pas à traverser l’Atlantique pour
aller offrir leur épée à l’un des deux
belligérants. Parmi eux se trouve Gustave
Cluseret, un soldat de fortune expérimenté,
plein de panache et brave jusqu’à la témérité.
Vétéran des campagnes d’Algérie, de Crimée et de
la guerre d’Italie, ce proche du parti
républicain, au caractère bien trempé, entend
être le nouveau Lafayette aux Etats-Unis et se
couvrir de gloire pour satisfaire son ambition.
Mais la réussite ne sera pas au rendez-vous.
Pendant le conflit, malgré d’indéniables
qualités et son courage sur les champs de
bataille, il mène une carrière controversée en
tant qu’officier, au point de s’attirer les
foudres des principaux responsables politiques.
On le tient pour un intrigant, un
complotiste-né, qui cherche en permanence à
tirer profit des événements et à manipuler ses
interlocuteurs. Un personnage haut en couleurs,
entier et passionnant, qui renvoie à la
tradition du mercenariat en vogue au XIXe
siècle.
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Samedi 8 avril 2023 à 15h00 |
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Dans notre local temporaire à Wolubilis,
conférence de Jean-Claude Janssens
: La campagne de Knoxville ou les
déboires de James Longstreet (3 septembre - 4
décembre 1863). En avril
1863, le lieutenant général James Pete
Longstreet n’avait pu s’emparer de la garnison
de Suffolk en Virginie. Après la campagne de
Pennsylvanie de 1863, ce dernier et une partie
du 1er corps de l’armée de Virginie du Nord sont
transférés en catastrophe vers le Tennessee où
la situation est devenue précaire pour les
Confédérés. Longstreet et le 1er corps prennent
part à la bataille de Chickamauga et au début du
siège de Chattanooga. Le 17 novembre 1863, ils
assiègent Knoxville dans le Tennessee oriental,
aux mains de l’Union depuis le 3 septembre. Le
siège est très mal mené et le 29 novembre, il
débouche sur un retentissant revers devant Fort
Sanders. Le 4 décembre, Longstreet et ses unités
doivent se retirer. Ils se maintiendront
péniblement au Tennessee durant l’hiver 1863-64
et ne pourront rejoindre la Virginie qu’au
printemps 1864. Excellent tacticien, Longstreet
n’a cependant pas brillé à la tête de
commandements indépendants et la guerre de siège
n’était manifestement pas sa spécialité.
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PRECEDENT CHAB NEWS
(expédié le 21 juin 2022) |
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DERNIER CHAB NEWS
(expédié le 19 décembre 2022) |
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FUTURS
CHAB NEWS |
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PAIEMENT DES COTISATIONS PAR PAYPAL |
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Il est recommandé à nos membres américains et
internationaux de payer leur cotisation
annuelle par
PayPal
au compte de la CHAB :
chab.belgium@yahoo.com |
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BY THE MILKY
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GOLDEN SKY |
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L’année 1862 avait été hors du commun pour le
général Lee. Il ne commandait l’armée
confédérée que depuis sept mois, et pourtant,
fait incroyable, pendant cette période, ses
armées en infériorité numérique avaient
remporté des succès à Port Republic, Cross
Keys, Mechanicsville, Gaines’s Mill, Savage
Station, Frayser’s Farm, Malvern Hill, Cedar
Mountain, Second Manassas, Boonsboro, Harpers
Ferry, une bataille égale à Sharpsburg, et
maintenant la grande victoire à
Fredericksburg. Les forces sudistes avaient
livré treize batailles, grandes et petites, et
partout avaient tenu le terrain, sauf à
Boonsboro et à Sharpsburg. Alors que les vents
d’hiver de décembre et de janvier amenaient la
neige et engendraient des températures
glaciales, le moral dans les rangs de l’armée
de Virginie du Nord était élevé. Le jour de
l’an, le général Stuart et sa cavalerie
étaient de retour au camp après le succès de
leur raid de Noël, après avoir capturé six
cents prisonniers et pillé un grand nombre de
camps fédéraux. Pour ses aptitudes de
commandement sur le champ de bataille, le
général Lee vouait une grande admiration à
Stuart. Le caractère débonnaire et jovial du
général Stuart contrastait avec celui de Lee,
stoïque et sérieux. Mais leur différence de
personnalité semblait se compléter, et les
deux chefs étaient devenus de bons amis. A
cause du courage et de la bravoure de Stuart
qui s’exposait inutilement au danger, Lee
s’inquiétait souvent lorsque son compagnon
d’arme était en danger. Peut-être influencé
par Stuart, cet hiver-là, le général Lee
décida de donner l’exemple de la bonne humeur.
Qu’il fût en train d’inspecter ses troupes, de
rendre visite à ses brigadiers généraux, de
recevoir des dignitaires ou de tenir conseil
avec ses commandants, Lee s’efforça de
maintenir haut l’esprit de ses lieutenants et
de ses soldats dans leurs quartiers d’hiver.
Stuart accompagnait souvent Lee dans ses
tournées, au cours desquelles les deux hommes
discutaient de stratégie et de plans pour
contrer au mieux le prochain mouvement des
armées de Lincoln.
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Le claquement
lointain du coup du feu d’un fusil d’un
tireur d’élite fédéral était entendu lorsque
pratiquement instantanément, une balle
sifflait et manquait de peu les généraux
Robert E. Lee et Stonewall Jackson. Les deux
généraux se précipitèrent dans un bois
proche. L’avertissement était sérieux ; un
de ceux qui auraient facilement pu changer
le cours de la guerre. Mais c’était là un
risque que ces valeureux commandants
affrontaient souvent lorsqu’ils menaient
leurs armées dans les batailles. Sur un
sentier étroit menant à Catherine’s Furnace,
Lee et Jackson étaient allés reconnaître le
terrain au sud-est de la route en planches.
Au petit matin du 27 avril 1863, l’armée du
Potomac du général Joseph Hooker avait
entamé une offensive sur la gauche
confédérée en traversant la rivière
Rappahannock sur des pontons. Le 29, le
général Stuart envoya un télégramme à Lee
rapportant que ses hommes avaient engagé
l’ennemi à Maddens, à neuf miles de
Culpeper. Ils avaient capturé des troupes
fédérales des Ve, XIe et XIIe corps de
l’armée du Potomac. Le message informait
également Lee qu’une vaste colonne de
troupes fédérales marchait vers Germanna et
Ely’s Ford sur la rivière Rapidan. Au
courant de ces informations, Lee pouvait
déterminer que le plan de Hooker était de
contourner le flan gauche confédéré. Le
général ordonna à Stuart de rejoindre à
toute allure le corps principal de l’armée.
Le 30, un courrier envoyé de
Chancellorsville par le général Anderson,
informa Lee que les forces fédérales avaient
traversé le Rapidan et se dirigeaient dans
sa direction. Anderson demandait des
renforts tandis que Lee lui donnait l’ordre
de faire creuser des tranchées par ses
quatre brigades. L’avance de Hooker était
provisoire. Lorsqu’ils seraient confrontés
par des brigades sudistes, les Fédéraux
s’arrêteraient, se retireraient et se
regrouperaient avant d’avancer à nouveau. Le
général Lee eut l’impression que quelque
chose était suspect dans la situation
puisque l’armée de Hooker était de loin
supérieure en nombre que la sienne. Le 1er
mai en fin de soirée, il rencontra Jackson
près de la route en planches afin d’avoir
une meilleure impression de la situation.
Après s’être mis à l’abri du tireur d’élite
dans les bois, Lee et Jackson descendirent
de cheval et entamèrent une discussion quant
à la meilleure façon d’aborder les forces
fédérales envahissantes. Rapidement, ils
furent rejoints dans ce dialogue par le
général Stuart. Lee avait déjà laissé une
partie de son armée à Fredericksburg afin
d’y retenir tout mouvement fédéral. Son
nouveau plan était de diviser à nouveau son
armée et d’envoyer le corps du général
Jackson dans une manœuvre de flanc, à quatre
heures du matin, et d’attaquer dans ses
camps, le XIe corps fédéral qui ne s’y
attendra pas. Le plan élaboré par ces
commandants allait mener à l’une des plus
grandes victoires de la Confédération, et
l’une des plus coûteuses. Le général Jackson
allait y être mortellement blessé.
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