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CONFEDERATE
HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM |
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PROCHAINES REUNIONS |
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Samedi 14 octobre 2023 à 15h00
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Conférence de Jean-Claude
Janssens : George
Gordon Meade, le dernier commandant
en chef de l’armée du Potomac.
George Gordon Meade voit le jour en
1815 à Cadix en Espagne, ce qui
n’est pas anodin pour un général ...
américain. En 1835, il est diplômé
de l’Académie militaire de
West-Point et désigné pour
l’artillerie. Il sert au Mexique
(1846-1848) et devient entre-temps
ingénieur civil. Entre 1861 et 1863,
il commande une brigade, puis une
division et enfin un corps d’armée.
Fin juin 1863, à sa grande surprise,
George Meade devint le sixième et
dernier commandant en chef de
l’armée du Potomac et surtout le
premier à battre le Sudiste Robert
Lee, le 3 juillet, en rase campagne
à Gettysburg en Pennsylvanie. En
1864 et 1865, le général en chef
Ulysses S. Grant accompagne l’armée
du Potomac en Virginie. George Meade
rentre alors dans l’ombre. Après la
guerre, il commandera la division de
l’Atlantique. En 1872, âgé de 57
ans, il décède d’une pneumonie à
Philadelphie.
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Samedi 18 novembre 2023 à 15h00
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Conférence de Maurice
Jaquemyns :
Cimetières militaires du
Nord au Sud et du Sud au Nord. Si
la première fonction des cimetières
militaires est le recueillement
mémoriel, dans un contexte
déterminé, ils s’organisent selon
une orchestration théâtralisée
destinée à la reproduction de la
stratification sociale et politique.
Ces fonctions s’influencent l’une
l’autre et en déterminent leur
organisation. Notre orateur
s’attachera à démontrer que, dans
leur conception, les cimetières
militaires de la guerre de Sécession
ont influencé les nécropoles
européennes de 1870 à nos jours.
La conférence sera
suivie d’un souper
fromages-charcuteries.
Merci de vous inscrire auprès de
notre secrétaire Dominique De Cleer
et de verser le montant de
20 €
sur le compte de la CHAB
BE90 3100 9059 2632
avec la mention
Souper CHAB,
avant le 13 novembre 2023 au
plus tard. |
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Samedi 9 décembre 2023 à 15h00
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Conférence de Dominique De
Cleer :
D'ébène ou de contrebande, les
soldats noirs dans la guerre de
Sécession. L’Acte du
Congrès américain de 1792 sur les
milices des Etats ne permettait
qu’aux hommes blancs de porter les
armes au bénéfice des Etats-Unis.
Malgré les demandes d’engagement de
Noirs, l’administration de Lincoln
refuse de déroger à cette règle,
craignant que les « Border States »
ne fassent sécession à leur tour. En
1862, le Congrès modifiera cette loi
qui autorisera les Noirs à porter
les armes. A partir de 1863, après
la Proclamation d’Emancipation des
esclaves dans le Sud, l’intégration
de soldats noirs dans l’armée
régulière de l’Union deviendra
officielle. Craignant qu’armer des
Noirs risquerait de les retourner
contre leurs maîtres et les mettrait
sur un pied d’égalité avec les
Blancs, le Sud refusera d’intégrer
des troupes de couleur dans ses
rangs. En mars 1865, à l’agonie, le
Sud engagera et entraînera des
Noirs, mais le glas de la
Confédération a déjà sonné. |
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PRECEDENT CHAB NEWS
(expédié le 19 décembre 2022) |
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DERNIER CHAB NEWS
(expédié le 26 juin 2023) |
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FUTURS CHAB NEWS |
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PAIEMENT DES COTISATIONS PAR PAYPAL |
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Il est recommandé à nos membres américains et
internationaux de payer leur cotisation
annuelle par
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au compte de la CHAB :
chab.belgium@yahoo.com |
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SURROUNDED |
CSS VIRGINIA |
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Nous devons survivre à cette journée ! Tel
était ce que pensait le général JEB Stuart le
soir du 13 octobre alors que ses deux brigades
de cavalerie furent encerclées de manière
fortuite par l’arrivée des IIe et IIIe corps
fédéraux près de Auburn. Fort heureusement
pour Stuart, ses hommes et lui-même n’avaient
pas encore été repérés par cette énorme force
fédérale qui envahissait rapidement la région.
Les jours et nuits d’octobre étaient déjà
froids et les arbres prenaient leurs couleurs
d’automne lorsque le général Lee lançait sa
campagne au-delà de la rivière Rapidan afin de
repousser les Fédéraux jusqu’au Potomac. Si
elle devait être couronnée de succès, en hiver
la Virginie du Nord serait libérée de
l’occupation, les Fédéraux seraient moins
enclins à envoyer plus de troupes dans le
Tennessee, et Lee aurait suffisamment de
terrain pour manœuvrer son armée et encore
être à même de protéger Richmond. L’armée du
général unioniste George Meade était
positionnée près de Culpeper Courthouse
lorsque les opérations de Lee débutèrent le 9
octobre. Le 10, la 1re division de cavalerie
de Stuart marcha en tête et élimina facilement
les avant-postes de l’Union, ouvrant la voie
pour que l’infanterie puisse progresser vers
Culpeper le 11. Ayant eu vent de l’avancée de
Lee, Meade fit évacuer sa position et prit la
direction de la rivière Rappahannock. Le matin
du 12 octobre, le plan de bataille du général
Lee était de déborder Meade et d’intercepter
sa retraite près du chemin de fer de l’Orange
& Alexandria RR, près de Warrenton. Le 13, Lee
concentra ses forces à Warrenton où elles
furent ravitaillées en rations. Le même
après-midi, il ordonne à Stuart de reconnaître
huit miles en direction de Catlett’s Station.
Stuart et sa cavalerie atteignent la petite
ville de Auburn à quatre heures de
l’après-midi. Il laisse une partie de sa
troupe à Auburn et emmène deux brigades vers
Catlett’s Station pour s’enquérir des rapports
sur les Yankees au sud. Rapidement, les
éclaireurs de Stuart découvrent un vaste
campement de chariots et réalisent que
l’ennemi se déplace en grand nombre venant du
sud ; c’étaient les IIe et IIIe corps entiers.
Le général Stuart arriva sur place afin de se
rendre compte par lui-même. A ce moment, un
autre éclaireur énervé arrive et annonce :
L’ennemi est maintenant derrière nous. Le
groupe se précipite vers l’arrière pour
découvrir une importante troupe fédérale
marchant sur la route d’Auburn, coupant ainsi
leur échappée. Stuart envoie alors un de ses
aide de camp en qui il a la plus grande
confiance, le major Andrew Venable, pour une
mission risquée : galoper vers l’arrière et
prévenir Lee de la situation difficile dans
laquelle se trouve la cavalerie, et d’envoyer
de l’aide. W.W. Blackford de l’état-major du
général Stuart écrira à propos de cette
situation : L’inspiration du génie de
Stuart lui fit comprendre instantanément le
problème et adopter un plan. Pratiquement en
vue d’Auburn, il découvrit l’embouchure d’une
petite vallée boisée s’ouvrant sur la route.
Considérant cette vallée assez grande pour y
cacher sa troupe, il y pénétra, juste avant
qu’il ne fasse noir. Rapidement, tout le
monde s’installa pour une longue veillée
silencieuse, gardant leurs chevaux aussi calme
que possible. Des soldats fédéraux pouvaient
être entendus dans le lointain. Durant la
nuit, Stuart envoya d’autres estafettes
demander de l’aide à Lee, au cas où le major
Venable devait échouer. Le plan de Stuart
était d’obtenir des batteries d’artillerie de
Lee, de les positionner assez près d’Auburn et
d’ouvrir le feu dès le lever du jour. Stuart
ferait de même avec les quelques canons dont
il disposait. Cela devrait causer assez de
confusion et de crainte chez les Fédéraux pour
que Stuart et ses hommes puissent se frayer
une voie de sortie. Vers une heure du matin,
le major Venable arriva au camp de Lee afin de
l’informer de la situation et du plan de
Stuart. Lee ordonna de mettre le plan a
exécution. Au lever du jour dans la vallée
embrumée, les soldats fédéraux venaient de se
réveiller et préparaient leur café lorsque les
pièces de l’artillerie de Lee et de Stuart
ouvraient le feu. Comme prévu, la surprise et
la confusion permirent à Stuart et ses hommes
de décamper avec succès. Dans son rapport
officiel, Stuart écrivit : Le major Andrew
R. Venable, Jr., A.A. et inspecteur général,
mérite une mention spéciale pour sa conduite
en évitant l’ennemi près d’Auburn et arrivant
auprès du général commandant avec d’importants
messages, la nuit du 13 octobre.
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John Paul Strain Historical Art
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Le CSS Virginia
était une merveille à admirer lorsqu’il
croisait sur la rivière Elizabeth en mars
1862. La conception innovative et la
construction du navire avec son blindage et
son puissant armement entamèrent une
nouvelle ère de guerre navale. Le cuirassé
mesurait quelque 275 pieds de long pour 38
pieds 6 pouces de large. Son tirant d’eau
était de 22 pieds et il avait un large rayon
de braquage. Pour naviguer dans le
labyrinthe des chenaux étroits et peu
profonds de la rivière Elisabeth, deux
remorqueurs furent utilisés pour guider le
gigantesque vaisseau. Une fois en eau libre,
le Virginia avec ses 12 canons, serait lâché
sur la flotte fédérale en blocus à Hampton
Roads, avec la recommandation : Coulez
avant de vous rendre ! C’était son
voyage inaugural et ses canons n’avaient
jamais craché le feu. De larges volutes de
fumée noire émanaient de ses moteurs à
vapeur, annonçant son arrivée à la
population locale qui voulut être le témoin
de cet événement historique.
Pratiquement chaque homme, femme et enfant
des villes de Norfolk et Portsmouth étaient
en même temps sur les routes de Sewell’s
Point, de Craney Island ou en d’autres
endroits d’où ils pouvaient voir le grand
combat naval. En avril 1861, les forces
confédérées avaient attaqué le chantier
naval Gosport à Portsmouth en Virginie
(aujourd’hui le chantier naval de Norfolk).
A cette époque, Gosport était le plus
important port maritime fédéral sur la côte
est. Désespérément, les Confédérés voulaient
y capturer les vastes magasins de matériel
de guerre, dont plus de trois mille canons.
Sans effectif d’infanterie suffisant à
opposer aux Sudistes, Washington ordonna la
destruction du port, des bateaux et de tout
ce qui avait une quelconque valeur, avant
que cela ne tombe aux mains de la milice de
Virginie. Le 20 avril, les soldats
entamèrent leur retraite et brûlèrent les
navires, en ce inclus le USS Merrimack.
Le navire brûla jusqu’à sa ligne de
flottaison et sombra. Contrôlant désormais
le port, les Confédérés entamèrent les
opérations de sauvetage. Incroyablement, le
Merrimack fut renfloué et
reconstruit en cuirassé par les trois
meilleurs concepteurs de la Confédération :
John Porter, un constructeur naval ; John
Brooke, un expert en ordonnance et William
Williamson, un ingénieur naval. Le capitaine
de vaisseau French Forrest supervisait la
construction du nouveau navire et le 17
février 1862, le cuirassé terminé était
commissionné CSS Virginia, commandé
par le capitaine de vaisseau Franklin
Buchanan. Rapidement, la nouvelle de la
construction d’un navire de guerre plus
puissant que ce qu’avait l’Union atteignit
Washington. Le secrétaire US à la Marine,
Gideon Welles, assigna à John Ericsson la
tâche de construire un cuirassé. Le 30
janvier 1862, exactement cent un jours plus
tard, le navire d’Ericsson baptisé
Monitor, glissa dans les eaux de la
East River à Manhattan. Le 8 mars 1862 était
le jour de lavage pour la flotte fédérale en
blocus à Hampton Roads, lorsqu’ils virent
passer le CSS Virginia navigant droit vers
la frégate USS Cumberland, armée de
cinquante canons. Le Cumberland
ouvrit le feu mais les coups rebondissaient
sur le Virginia, sans provoquer de
dommages, comme des balles en caoutchouc
d’Inde. Le Virginia ouvrit le
feu contre le Cumberland, les
bouches de canons pratiquement les unes
contre les autres, coulant celui-ci dans les
eaux peu profondes. Ensuite, le Virginia
incendia le USS Congress et
endommagea le USS St. Lawrence, à
une distance de neuf cents yards. Après
cela, il fit échouer le USS Minnesota.
Alors qu’il commençait à faire noir et que
la marée descendait, le bâtiment se retira
pour la nuit, prévoyant d’en finir avec le
Minnesota le lendemain. Le cuirassé
avait prouvé qu’il était le navire de guerre
le plus puissant du monde, et ce jour-là, la
marine confédérée dominait la mer. A partir
du moment où le Virginia ouvrait le
feu contre les forces fédérales, tous les
autres navires devenaient obsolètes. A une
heure du matin, le Monitor arriva à
Hampton Roads et s’arrêta à côté du
Minnesota battu. A sept heures, le
Virginia fit route vers le
Minnesota et fut intercepté par le
Monitor. L’épique combat des cuirassés
était quelque chose qu’il fallait voir. Les
deux vaisseaux se tiraient dessus tellement
proches l’un de l’autre, qu’ils sont entrés
en collision à cinq reprises. Aucun navire
ne fut sérieusement endommagé alors que les
hommes, aveuglés par la fumée, chargeaient
les pièces et faisaient feu aussi rapidement
que possible. Après quatre heures et demi
de duel, les munitions vinrent à manquer et
le Virginia se retira. L’engagement
de deux jours du Virginia sera son
unique combat. Deux mois plus tard, les
Confédérés le feront exploser lorsque les
Fédéraux reprendront Norfolk.
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